Cette méditation invite à simplement « être ». Elle n’utilise aucun objet de concentration. C’est pourquoi elle peut être déroutante au début. Mais c’est justement là son intérêt. Apprécier d’être présent à soi, sans penser, sans rechercher, sans vouloir quoi que ce soit.
Tourner le regard vers notre nature profonde, immatérielle et insaisissable, et oublier l’instant de cette méditation notre nom, notre histoire, notre fonction, nos relations, etc est essentiel pour nous ressourcer véritablement. Lorsque nous venons au monde et lorsque nous mourrons, nous sommes seuls avec nous-mêmes, dans notre pure authenticité. Nous sommes dépouillés de tout, sauf de notre âme. Pratiquée régulièrement, cette méditation nous (ré)apprend à apprécier cette authenticité et à apprivoiser notre peur de la solitude, du vide, de l’immensité.
Au cours de cette méditation, j’invite notre conscience à se « regarder » elle-même. Une technique très puissante qui permet de prendre conscience de « ce qui » est conscient et de se libérer d'une identification totale à nos émotions, à nos pensées, à nos sensations corporelles et donc à la souffrance.